Pas de prises de service tardives pour le train des retrouvailles,

Pour un conducteur de train, que de souvenirs et d’anecdotes se sont amassés au cours de sa carrière. Comme les feuilles mortes, ces moments se ramassent à la pelle. Ce temps des feuilles mortes entraînait chaque année enrayages et patinages, autant de contraintes que le conducteur devait gérer en adaptant son savoir faire.

Le 10 mars dernier, ils n’étaient pas moins de 144 présents pour la 5^ème édition du rendez-vous annuel des conducteurs retraités du dépôt de Thionville qui s’est tenu à la salle Bestien à Yutz, à l’initiative de l’Amicale Du Dernier train.

Prévenus par courriel, courrier, voie de presse et bouche-à-oreille, ils étaient à l’heure à leur prise de service.

Cette réunion débuta par l’Assemblée Générale de l’Amicale. A cette occasion, Gilles Mengel, le président, souligna le rôle de ces retrouvailles qui permettent de resserrer les liens entre ces retraités. Puis il présenta les divers points à l’ordre du jour.

Au cours de l’assemblée, les nouveaux retraités qui ont fait valoir leur droit à la retraite en 2014 ont été cités. Ainsi Norbert Boesch, Daniel Caps, Claude Sindt et Alain Wallerich ont terminé leur long trajet et rangé leurs règlements au tiroir.

L’élection du comité fut votée à l’unanimité, Gilles Mengel et son équipe sont reconduits dans leurs fonctions. Au cours de son intervention, le maire de Yutz, Philippe Slendzak rappela ces liens étroits qui unissent la commune et le chemin de fer, cette mémoire cheminote qui a toujours bercé la ville.

Après la traditionnelle photo de groupe, s’est tenu le repas des retrouvailles. Ce moment festif et convivial a réuni nouveaux et anciens retraités dont le doyen Henry Fandel affiche avec entrain ses 94 ans.

Autour de ce repas qui leur rappela les souvenirs de l’ambiance d’équipe qui régnaient lors des nombreux découcher qu’ils faisaient au hasard de leurs tournées, les discussions allaient bon train.

L’heure de fin de service approchant et pour rester dans les limites du P4R, il fallut se quitter. Mais les retrouvailles de l’an prochain cheminaient déjà à l’esprit de chacun.